Dans le cadre enchanteur de Florence, où les ruelles pavées mènent aux piazzas vibrantes de vie, Giovanni, un marchand charismatique, attire l’attention des habitants et des visiteurs américains par son sourire éclatant et sa tenue colorée. Chaque matin, il se poste devant sa boutique ornée de tissus éclatants, bercé par les chants des marchands environnants et l’odeur délicieuse du pain frais. Le bruit de la ville est une mélodie familière, une symphonie qui l’accompagne, rythmée par le passage des touristes émerveillés et des locaux affairés.
Giovanni n’est pas qu’un simple vendeur; il est également le conteur le plus apprécié de sa ville. Chaque histoire vendue avec un morceau de tissu provient des profondeurs historiques de Florence, des récits d’amour tragique aux intrigues politiques des Médicis. Ce jour-là, il choisit de parler du somptueux Duomo, sa majestueuse cathédrale qui fait battre le cœur de Florence, attirant l’attention d’un petit groupe d’enfants émerveillés qui se rassemblent autour de lui, leurs visages éclairés par la curiosité.
« Saviez-vous que notre grand duomo a pris plus de 140 ans à être construit ? » dit-il, ouvrant un catalogue illustré d’anciens croquis. Ses mots sont accompagnés d’un geste théâtral, mettant en valeur la riche histoire visuelle du monument. Les enfants, accrochés à chaque mot comme à des sucreries, rêvent de voguer dans le passé et d’explorer les temps révolus, s’imaginant perchés sur les échafaudages d’antan, les yeux rivés sur les artisans au travail.
« Même les pierres ont des histoires, vous savez ! » ajoute-t-il, malicieusement, en pointant un dessin représentant le Duomo. « Elles chuchotent les secrets des siècles passés à quiconque prend le temps de les écouter. » Les enfants hochent la tête, captivés, comme s’ils attendaient que des fantômes de l’histoire leur livrent leurs mystères à travers les fissures du marbre.
En plus de lui donner des leçons d’histoire, Giovanni vend également des produits artisanaux, des poteries aux bijoux faits main. Aujourd’hui, il sortit un collier qu’il a créé avec des pierres semi-précieuses, des émeraudes rappelant les collines environnantes et des améthystes évoquant les couchers de soleil florentins. « Ce collier évoque la beauté de la nature florentine et les promesses des amours naissants, » dit-il, ses yeux brillants d’enthousiasme. Les enfants, cherchant à s’imaginer portant de tels trésors, sont déjà pris au piège dans un conte où le roi et la reine de Florence s’échangent de tels présents lors de festivals grandioses.
À ce moment-là, Gaprando, un autre marchand qui vend des fruits et légumes locaux, lève la main et informe les enfants qu’une grande foire aura lieu ce soir — la nouvelle excite l’imagination délurée des jeunes. « Une foire ! Avec des jongleurs, des danseurs, et des friandises chocolatées ! » s’écrie l’un des enfants, suscitant des cris de joie qui résonnent dans tout le quartier, emportant avec eux l’esprit joyeux de la communauté.
Tandis que le soleil décline à l’horizon, projetant des ombres langoureuses sur les pavés, Giovanni fait un dernier tour gazeux à son audience, le cœur plein de gratitude. À travers ses interactions et ses sourires sincères, il incarne l’âme de Florence — pleine de vie, d’amour et d’histoires à chaque coin de rue. Mais alors qu’il commence à ranger ses marchandises pour le jour suivant, un événement inattendu se produit : un voyageur étranger, vêtu d’un manteau sombre et aux yeux perçants, s’arrête devant sa boutique.
« Giovanni, n’est-ce pas ? » demande l’inconnu d’une voix rauque, attirant immédiatement l’attention de tous. Les enfants, fascinés, se taisent d’un coup, tandis que le mystère envahit l’air chaud du soir. Le marchand, bien que perplexe, se redresse, fixant l’étrange visiteur. L’atmosphère devient palpable, et Giovanni sent que cette rencontre pourrait bien être le début d’une aventure dont Florence n’a jamais rêvé.
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