Le Dernier Éclat d'un Héros

Le Dernier Éclat d’un Héros – Histoire fictive

Dans un monde où la gloire et le devoir s’entremêlent, un chevalier se dresse, teinté d’héroïsme et de mystère, prêt à défendre son royaume contre les ténèbres croissantes. Ce royaume, Eldoria, autrefois réputé pour sa paix et sa prospérité, est désormais assiégé par des ombres inquiétantes qui menacent d’engloutir tout ce qui est cher aux cœurs de ses habitants.

La lumière du soleil se reflète sur l’armure argentée de Ser Thoran, un vétéran de nombreuses batailles. Chaque coup de sa lame raconte une histoire, et chaque cicatrice sur son visage, témoin des épreuves passées, semble murmurer des secrets oubliés. La nuit tombée, alors que le vent froid s’introduit dans les ruelles de son village natal, il s’élance vers le château, déterminé à découvrir l’origine de cette obscurité croissante.

« Seigneur Thoran ! » appela une voix familière dans l’ombre de la grande salle. C’était Arwen, son fidèle écuyer. Lui et Thoran avaient partagé bien des aventures, mais ce soir, le jeune homme reconnaissait un changement dans l’attitude de son mentor. Un frisson parcourut son dos alors qu’il s’approchait.

« Qu’est-ce qui te tourmente, Arwen ? » demanda Thoran, la voix chargée d’une gravité qui ne lui était pas habituelle.
« Les villageois parlent de créatures nocturnes qui hantent les forêts à l’est du royaume. »
Le chevalier plia légèrement les sourcils. « Des créatures ? Je ne crains que l’homme lui-même. Rassemble les autres. Je vais quitter le royaume à l’aube pour enquêter. »

La lumière du brasier dans la salle illuminait le visage d’Arwen, révélant une inquiétude profonde. « Mais monsieur, et les dangers qui vous guettent ? »
« Si nous restons ici à attendre, ce royaume ne sera plus que ruines. Je ne peux pas rester les bras croisés alors que l’obscurité s’étend. »

Arwen hocha la tête, même si son cœur battait à tout rompre. Il savait qu’avec Ser Thoran à ses côtés, il pouvait surmonter n’importe quel obstacle, mais il ne pouvait ignorer le sentiment croissant d’une menace plus puissante, plus insidieuse. Les jours précédents avaient été marqués par de mystérieux événements : des disparitions inexpliquées et des murmures de rituels sombres parvenaient aux oreilles des citoyens. Alors que la lune se levait, lavant le monde de sa lumière fantomatique, Arwen et Thoran partirent vers l’incertitude qui les attendait.

Leur route les menait à travers les forêts d’ébènes, où l’obscurité semblait plus épaisse qu’ailleurs. Les arbres, tordus et anciens, chuchotaient des légendes oubliées. « Il y a des siècles, » commença Thoran, observant le chemin sinueux devant eux, « on disait que ces bois abritaient des esprits. Des esprits de guerriers tombés, getters d’anciens secrets. Ils savent peut-être ce qui se trame. »
Arwen frissonna. « Pensez-vous qu’ils pourraient nous aider ? »
« Les esprits n’aident jamais sans prix. »

Les cris des hiboux et le bruissement des feuilles créaient une mélodie inquiétante, tandis qu’un terrible pressentiment grandissait dans l’esprit d’Arwen. Il ne pouvait s’empêcher de se demander si ce qu’ils allaient découvrir serait plus qu’un simple mystère; peut-être une vérité qui changerait à jamais leur destin.

Soudain, un cri déchirant brisa la tranquillité nocturne, suivi d’un silence mortel. Les deux hommes s’arrêtèrent, tendant l’oreille. Il semblait venir du cœur de la forêt. D’un regard entendu, ils se dirigèrent vers la source du bruit, la main sur leur arme. La lumière de la lune révélait un chemin étroit where des ombres dansaient comme des illusions. Chacun de leurs pas était prudent, mais le sentiment d’être observé les hantait.

Ils arrivèrent bientôt à une clairière, dans laquelle se tenait un autel ancien, recouvert de lierre et de cendre. Les symboles gravés sur la pierre étaient effacés, mais une pression palpable se faisait sentir. Au centre, une silhouette se tenait immobile, un manteau noir l’enveloppant comme une ombre volée. Lorsque la silhouette se tourna, Arwen et Thoran ressentirent une gêne inexplicable. C’était une figure angélique, mais son regard perçant et inquisiteur trahissait une intention obscure.

« Pourquoi avez-vous osé venir ici, chevaliers du royaume ? » la voix était douce comme le miel mais aussi froide que l’acier. Thoran échangea un regard inquiet avec Arwen, puis répondit avec courage, « Nous cherchons à comprendre ces ténèbres qui menacent notre terre. Qui êtes-vous ? »
La réponse qui suivit, résonna comme un écho d’un temps révolu et révélerait une vérité que ni l’un ni l’autre n’étaient prêts à affronter. »>

« Je suis le gardien de ce que vous craignez, et votre quête ne fait que commencer… » La nuit venait de se tendre autour d’eux, et la lueur des étoiles sembla s’éteindre sous le poids de cette révélation.


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