Dans un royaume lointain, où le ciel était teinté de nuances rose et doré, deux anges se sont rencontrés. L’ange à la majestueuse paire d’ailes déployées s’appelait Seraphiel. Il incarnait la passion et l’amour insouciant, tandis que son compagnon, une douce créature appelée Elara, était la gardienne des promesses amoureuses.
Un jour, alors que le soleil se couchait, projetant une lumière dorée sur le monde, Seraphiel tendit une main vers le bas, attiré par les rituels des humains, leur capacité à aimer intensément. Elara, avec des fleurs de roses dans ses mains, l’observait avec tendresse, fascinée par la manière dont les mortels exprimaient leurs émotions par des gestes et des mots.
À leurs côtés, un petit ange rieur du nom d’Amoureux, ressemblant à Cupidon, tirait des flèches enchantées. Il s’affairait à faire tomber des cœurs autour de lui, comme s’il s’agissait de confettis précieux, prêts à célébrer les unions du monde. Les cœurs multicolores dansaient au gré du vent, insufflant une magie innocente à l’air déjà chargé d’émotions.
« Regarde comme ils s’aiment, » murmura Seraphiel en pointant du doigt un couple qui s’échangeait des promesses au milieu d’un bouquet de roses. Les mots doux flottaient comme des pétales dans l’air, créant une mélodie délicate que seuls les êtres de lumière pouvaient entendre.
Elara sourit, ses ailes scintillant sous l’effet des rayons dorés du soleil couchant. « La beauté de l’amour humain est dans sa fragilité. Chaque promesse, chaque regard échangé, est un trésor, » répondit-elle, souvenir de son propre cœur vibrant pour l’ange qui se tenait à ses côtés.
Les deux anges voguaient à travers l’espace, accompagnés d’un doux parfum de fleurs et d’une magie palpable. Alors qu’Amoureux se déplaçait, frémissant d’excitation, il décocha avec minutie ses flèches enchanteresses vers les couples qui se croisaient, illuminant leur amour d’un éclat doré.
À chaque flèche tirée, il apportait un sourire, peignant le monde d’histoires d’amour et de bonheur. C’était leur manière à tous les trois d’arroser le terreau fertile des cœurs humains, d’alimenter les braises de la passion.
Cette scène magique, où la douceur des roses et le scintillement des cœurs se mêlaient dans une danse hypnotique, posait une question sur la nature même de l’amour : pouvez-vous voir la beauté du monde lorsqu’elle est enveloppée dans des nuances d’empathie et de chaleur? Deux anges, un petit chérubin, et une multitude de cœurs flottaient ensemble, formant un tableau de féerie éternelle, où chaque être vivant se souvenait que l’amour trouvait toujours son chemin, surtout le jour de la Saint-Valentin.
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